SVUAC, plus que des dires,
une réussite
Une équipe de quatre filles du SVUAC se lance dans la
production des composts ou engrais Bio
Abdel-kader SAKA
« Vous allez tous entreprendre et réussir » dixit
le professeur Euloge OGOUWALE, coordonnateur du service des volontaires de
l’université de CALAVI. Après avoir tous désistés à pourvoir au fonctionnariat,
créer et entreprendre sont devenu des buts en soi pour les volontaires de
l’UAC. Dans le sens de cet engagement objectif depuis le premier
contingent beaucoup ont pu lancer leurs affaires. C’est le cas d’une équipe de
quatre filles qui ont entrepris dans la production des composts ou engrais Bio.
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Membres de l'équipe Africa Compost |
Toutes
diplômées de l’UAC, elles ont
été des volontaires du premier contingent du SVUAC. Après une longue formation en entrepreneuriat, développement
personnel et leur séjour dans une structure d’accueil, ces vaillantes femmes
sont comptées parmi les entrepreneurs béninois. « Les débuts n’étaient
pas du tout faciles, puisque faire du compost impliquait beaucoup et notre hôte
ne nous savait pas engagées et prêtes à mettre bottes et mains dans un tel conglomérat de pourriture
qui laissait apparaître des verres de toutes tailles lors de la production.
Mais notre engagement l’a convaincu et l’a amené à nous apprendre les rouages
du domaine. Ainsi, à la fin du stage, nous nous sommes engagées
dans l’affaire. Sa présentation au concours de business plan de BOSS-ACADEMIE
nous a valu 500.000FCFA comme fonds de commerce face à un budget initial d’environ 10.000.000FCFA, que nous avons su
régenter en identifiant le besoin du nécessaire. A cet effet nous eûmes
commencé la production et nous avons jusqu’alors obtenu le soutient de notre
hôte. Une gestion parcimonieuse de nos gains nous admet l’acquisition d’un certain nombre de matériels nécessaires dont nous ne
disposions pas. Notre entreprise siège à
SEME et nous-y vendons nos composts à 100F CFA le Kilo, à 4000F CFA le sac de
50 Kilo et à 3500F CFA le sac de 40 Kilo. Nous avons aussi un point de vente à
Cotonou», a fait entendre la coordonnatrice du projet.
Rien
ne sert de courir, il faut partir à point. Les objectifs et enseignements du
professeur Euloge et de son staff, loin d’être vains portent des fruits depuis
lors. Ayant compris le fonctionnement du monde de recrutement, les implications
du fonctionnariat et les avantages de l’entrepreneuriat,
ces jeunes sont aujourd’hui déterminé à réussir dans ledit domaine pour le bien
de la communauté.
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