samedi 23 mai 2015

entrepreneuriat



SVUAC, plus que des dires,  une réussite

 Une équipe de quatre filles du SVUAC se lance dans la production des composts ou engrais Bio


Abdel-kader SAKA

          « Vous allez tous entreprendre et réussir » dixit le professeur Euloge OGOUWALE, coordonnateur du service des volontaires de l’université de CALAVI. Après avoir tous désistés à pourvoir au fonctionnariat, créer et entreprendre sont devenu des buts en soi pour les volontaires de l’UAC. Dans le sens de cet engagement objectif depuis le premier contingent beaucoup ont pu lancer leurs affaires. C’est le cas d’une équipe de quatre filles qui ont entrepris dans la production des composts ou engrais Bio.



Membres de l'équipe Africa Compost
             Toutes diplômées de l’UAC, elles  ont été des volontaires du premier contingent du SVUAC. Après une longue formation en entrepreneuriat, développement personnel et leur séjour dans une structure d’accueil, ces vaillantes femmes sont comptées parmi les entrepreneurs béninois. «  Les débuts n’étaient pas du tout faciles, puisque faire du compost impliquait beaucoup et notre hôte ne nous savait pas engagées et prêtes à mettre bottes et  mains dans un tel conglomérat de pourriture qui laissait apparaître des verres de toutes tailles lors de la production. Mais notre engagement l’a convaincu et l’a amené à nous apprendre les rouages du domaine. Ainsi, à la fin du stage, nous nous sommes engagées dans l’affaire. Sa présentation au concours de business plan de BOSS-ACADEMIE nous a valu 500.000FCFA comme fonds de commerce face à un budget initial  d’environ 10.000.000FCFA, que nous avons su régenter en identifiant le besoin du nécessaire. A cet effet nous eûmes commencé la production et nous avons jusqu’alors obtenu le soutient de notre hôte. Une gestion parcimonieuse de nos gains nous admet l’acquisition d’un  certain nombre de  matériels nécessaires dont nous ne disposions  pas. Notre entreprise siège à SEME et nous-y vendons nos composts à 100F CFA le Kilo, à 4000F CFA le sac de 50 Kilo et à 3500F CFA le sac de 40 Kilo. Nous avons aussi un point de vente à Cotonou», a fait entendre la coordonnatrice du projet.
                Rien ne sert de courir, il faut partir à point. Les objectifs et enseignements du professeur Euloge et de son staff, loin d’être vains portent des fruits depuis lors. Ayant compris le fonctionnement du monde de recrutement, les implications du fonctionnariat et les avantages de  l’entrepreneuriat, ces jeunes sont aujourd’hui déterminé à réussir dans ledit domaine pour le bien de la communauté.




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